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Exploitation des données de sécurité routière (Police fédérale)

Projet de recherche AG/EE/054 (Action de recherche AG)

Personnes :

  • Dhr.  DERWEDUWEN Patric - Institut Belge pour la Sécurité routière asbl (IBSR)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/1/2002-1/1/2004
  • Dhr.  CUYVERS Rob - Provinciale Hogeschool Limburg (PHL)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/1/2002-1/1/2004
  • Dhr.  WETS Geert - Universiteit Hasselt (UHASSELT)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/1/2002-1/1/2004

Description :

Description du projet.

Le projet concerne deux types de données en matière de circulation routière :

1. Les données relatives aux accidents avec tués et/ou blessés.

Ces données sont encore à l’heure actuelle recueillies sur formulaires papier, puis encodées par la police fédérale (pour ce qui relève de la police fédérale) et par l’Institut National de Statistique (pour ce qui relève de la police locale).
Les informations demandées dans ces formulaires ont été déterminées il y a de très nombreuses années et beaucoup d’utilisateurs sont d’avis qu’elles ne sont plus adaptées aux besoins actuels.

2. Les données relatives à l’activité policière en matière de circulation routière, dont les données relatives aux infractions.

Plusieurs formes de récolte de ce type de données existent (situation en 2000) :

- Gendarmerie : statistique des procès-verbaux (utilisant les 24 catégories contenues dans les formulaires pour accidents) et des perceptions immédiates ; données sur les contrôles de vitesse par radar, sur la conduite sous l’influence de l’alcool, sur la vitesse enregistrée par caméras non surveillées, sur les contrôles de charge autorisée, sur les transports de produits dangereux, sur les activités du personnel.
- Police communale : les données « infractions circulation routière» sont enregistrées au niveau local au moyen d’une application PIP (Projet Informatisation Police), mais ne sont pas transmises pour centralisation et donc pas systématiquement exploitées à un échelon intermédiaire ni au niveau fédéral. Par ailleurs, l’application apparaît peu conviviale et nécessiterait d’être revue.
- Parquets de police : une application existe, apparemment utilisée de diverses manières, dans le cadre du projet Mammouth.

Il existe donc diverses sources de données, non coordonnées et non centralisées et ne permettant donc pas une exploitation systématique par les différents utilisateurs potentiels. Beaucoup de travail est effectué, mais une grande partie en est perdue.

Le présent projet comporte deux phases :

Phase 1 : la réalisation d’un inventaire des besoins en données et en exploitation de celles-ci par les différents utilisateurs potentiels, ainsi que la réalisation d’un inventaire des instruments existants, dont au niveau local.

Phase 2 : l’analyse des possibilités d’intégrer ces besoins dans les développements en cours.

Réalisation à mettre en oeuvre par l’équipe scientifique

Phase 1 : Inventaire des besoins en données et en exploitation de celles-ci par les différents utilisateurs, notamment: analystes stratégiques de la police locale et de la police fédérale ; ministère de la Justice, de l’Intérieur, de la Mobilité et des Transports, des Travaux publics, de la Santé publique, Institut National de Statistique ; Institut Belge pour la Circulation Routière, Service 100, Services des pompiers,..., cette énumération n’étant pas limitative.
Inventaire des instruments de recueil et de traitement de l’information et des circuits existants.

Phase 2 : Etude des possibilités d’intégrer ces besoins dans les applications en cours de développement : le projet FEEDIS (police fédérale) et le projet ISLP (ancien projet PIP, devenu Integrated System for the Local Police).

Produit final attendu de l’équipe scientifique.

Compte tenu de l’existant et des besoins qui auront été mis en évidence, établissement de nomenclatures structurées contenant les différentes variables à recueillir.
Propositions pour l’intégration de ces instruments dans l’informatique policière, au niveau local, intermédiaire et fédéral, et pour l’accès à ces données par les différents utilisateurs.

Valorisation du résultat

Dans un domaine trop longtemps négligé :

- Mise à disposition de données statistiques plus fiables et plus adaptées aux besoins concernant les accidents avec tués et/ou blessés, pour l’Institut national de Statistique et les autres utilisateurs concernés (ex : IBSR).
- Réalisation de statistiques (trimestrielles - annuelles) sur les infractions en matière de circulation routière, réalisation de rapports comparatifs (évolution d’une année à l’autre) accessibles au public, mise à disposition et diffusion des données (ex : sur CD ROM).
- Possibilités de réaliser des analyses stratégiques sur base de données fiables, tant au niveau local que supra-local, que central. On notera à ce propos que l’insécurité en matière de circulation routière est une des grandes priorités du plan national et des plans locaux de sécurité.

Institution

Police fédérale.
Direction générale de l’Appui opérationnel. Direction de la Banque de données nationale (DGS/DSB).

Documentation :

Exploitatie van gegevens inzake verkeersveiligheid : eindrapport    Brussel :Federaal Wetenschapsbeleid, 2004 (SP1275)
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Exploitation des données en matière de sécurité routière : résumé    Bruxelles : Politique scientifique fédérale, 2003 (SP1277)
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Exploitatie van gegevens inzake verkeersveiligheid : samenvatting    Brussel :Federaal Wetenschapsbeleid, 2004 (SP1278)
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