Projet de recherche AG/GG/099 (Action de recherche AG)
Le vieillissement de la population est certainement l’un des défis les plus importants à relever pour les pays européens dont la Belgique. Les conséquences du vieillissement se feront sentir sur l’ensemble de la société en général et sur le financement de la sécurité sociale en particulier. De nombreux chercheurs ont déjà examiné cette question de près depuis de nombreuses années. Ces travaux ont cependant concernés chaque état pris isolément.
Dans le présent projet, cet écueil sera soulevé en intégrant la Belgique au sein d’une enquête longitudinale pluridisciplinaire et internationale : SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe). Cette enquête recueille des données d’intérêt une fois tous les deux ans auprès d’un échantillon représentatif de la population âgée de 50 ans ou plus dans plusieurs pays européens.
Cette enquête SHARE est menée de manière standardisée dans chacun des pays participants au projet afin de rendre les informations totalement comparables. Pour le volet belge (SHAB), le questionnaire est traduit en néerlandais et en français pour permettre des enquêtes ‘face-to-face’ à l’aide d’un ordinateur portable (CAPI). Le questionnaire a été mis au point par un groupe de spécialistes dans les domaines suivants :
- santé ;
- santé mentale et état psychologique ;
- usage de soins médicaux ;
- le très grand âge ;
- capital, propriété, attentes ;
- consommation, revenu et pauvreté ;
- participation au marché du travail, revenu et retraite ;
- famille et réseaux sociaux
- transfert intergénérationnel
Ce projet SHARE a pour objectif innovant de permettre une information souvent manquante sur le vieillissement de la population et de mettre en œuvre un instrument de mesure permettant les comparaisons internationales et les recherches multidisciplinaires relatives aux individus et aux ménages.
Les données collectées par les enquêtes sont mises à disposition de la communauté scientifique endéans les dispositions d’usage relatives à la protection de la vie privée qui prévalent en Belgique et en Europe. Il s’agit de soutenir un usage intensif des données afin de permettre le plus grand nombre d’analyses sur le vieillissement et ses conséquences multiples.
