Projet de recherche AP/07 (Action de recherche AP)
Jusqu'à la fin des années 1980, les instruments de mesure topographique utilisés pour déterminer le positionnement tridimensionnel étaient les stations totales, une version améliorée du théodolite munie d'un télémètre électromagnétique, d'un microprocesseur et d'une mémoire. Les directions horizontales et verticales ainsi que les mesures d'angles étaient, de cette manière, combinées aux mesures électromagnétiques des distances. A partir des années 1990, les observations par satellite ont été employées pour définir les points de référence ou de détail.
L'implantation de différents réseaux RTK (FLEPOS, WALCORS, etc.) en Belgique a considérablement facilité l'intégration de mesures GPS dans des projets topographiques.
Les deux méthodes (station totale et GPS) sont complémentaires et présentent chacune leurs avantages et leurs limites, lesquels sont parfaitement décrits dans la littérature spécialisée. Initialement, ces deux instruments ont été développés séparément, étant donné qu'ils reposent sur des techniques de base totalement différentes (signaux radioélectriques émis par des satellites pour le système GPS, ondes opto-magnétiques pour les stations totales). Cependant, une nouvelle approche a été adoptée au cours de ces dernières années afin d'accroître la compatibilité de ces deux systèmes, tant au niveau des composants matériels que logiciels, ce qui se traduit aujourd'hui par un dispositif combiné, à savoir une station totale équipée pour le positionnement satellitaire.
Les procédures traditionnelles de calibrage des théodolites devront, par conséquent, être adaptées à la nouvelle génération de stations totales. En toute logique, la partie GPS de ces théodolites nécessite un processus de test bien spécifique, dont les points essentiels sont abordés dans le projet.
La procédure de réglage du télémètre électromagnétique et l'étalonnage des mesures angulaires doivent également être étudiées et, au besoin, adaptées. Par ailleurs, on oublie souvent, à tort, le logiciel intégré à la station totale lors du réglage de l'instrument. Certaines erreurs sont induites par des limites inhérentes à la mise en œuvre de certains algorithmes logiciels, notamment lors du traitement de données satellitaires brutes. Ces erreurs se propageront par la suite dans toutes les opérations nécessitant le calcul de coordonnées de points, comme par exemple le calcul des intersections, des relèvements, des surfaces, etc. C'est pourquoi il est nécessaire de développer une méthodologie de test approfondie du logiciel intégré.
La proposition répond à la nécessité d'une étude détaillée et de suggestions concernant la procédure de test et le développement d'un laboratoire consacré au calibrage des stations totales équipées pour le positionnement satellitaire. En effet, ce type de dispositif est promis à un bel avenir dans le monde de la topographie, dans lequel le contrôle qualité est un aspect important.
Methodologie voor de nauwkeurigheidscertificatie van totaalstations met ondersteuning voor satellietplaatsbepaling : eindrapport
Brussel : Federaal Wetenschapsbeleid, 2007 (SP1797)
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