Projet de recherche AS/DD/19 (Action de recherche AS)
La création d'une banque d'indicateurs de développement durable exige un cadre (de réflexion) méthodologique clair ainsi qu'une information structurée et standardisée.
Dans une banque de données, il est préférable de stocker les informations suivant une structure préalablement définie. Toute personne souhaitant introduire de nouvelles données se voit alors présenter un formulaire indiquant clairement leur emplacement (par exemple, où entrer le nom de l'indicateur, la définition, etc.). Il est ainsi bien plus facile par la suite de ne rechercher que les informations dont on a besoin à un moment précis. Une personne souhaitant obtenir une liste des noms des indicateurs ne doit pas nécessairement consulter l'intégralité de la banque de données et peut se contenter des cases contenant ces noms. Les banques de données permettent également d'établir des liens entre diverses sources de données. Ainsi, si en regard de chaque indicateur figure le nom d'une organisation qui l'utilise, il est possible d'établir un lien avec une banque de données décrivant les organisations. Par ailleurs, les informations provenant de banques de données peuvent être automatiquement converties en pages Web, ce qui permet d'introduire et de consulter des données dans une banque de données également via Internet.
Depuis peu, il existe un standard international indépendant de toute plate-forme pour créer des documents structurés : eXtended Markup Language (XML). Il est aussi possible d'établir des liens entre ces documents qui peuvent par ailleurs être facilement convertis en documents HTML pour Internet, mais aussi en documents Word, par exemple, ou encore en enregistrements d'une base de données Access ou autre. XML n'en est encore qu'à ses débuts, mais devrait rapidement conquérir le monde (à l'instar, par exemple, du commerce électronique). Il existe déjà sur le marché de nombreux éditeurs XML, navigateurs XML et autres outils. Le grand avantage de XML réside dans son indépendance vis-à-vis de toute plate-forme et sa normalisation internationale établie. Les documents XML peuvent sans problème être échangés entre divers types d'ordinateurs et de systèmes d'exploitation. Par ailleurs, le langage de marquage se prête parfaitement aux applications impliquant des métadonnées.
Le principal but sous-jacent du projet (pour atteindre l'objectif stratégique) est le développement de métadonnées pour les indicateurs, ce qui se concrétise par la conception de fiches standard pouvant servir à décrire les indicateurs et leurs liens réciproques. La qualité des fiches est déterminée par leur applicabilité générale qui se révèlera lorsqu'il sera possible de décrire dans les fiches tant les IDD (indicateurs de développement durable) de la ville de Gand et d'autres initiatives concernant les indicateurs urbains, que ceux du VRIND, du BRES, de MIRA-T, de l'OCDE, du FMI, de la Banque mondiale et d'autres organisations. Les utilisateurs finaux doivent pouvoir trouver efficacement et rapidement les informations qu'ils cherchent et toute personne susceptible d'introduire de nouvelles données ne doit pas être (trop) contrariée par des obstacles techniques.
Dans le cadre de ce projet, le CDO (Centrum voor duurzame ontwikkeling - Centre pour un développement durable) entend examiner si XML peut faire office de standard pour le stockage, la gestion et l'échange de données sur les IDD. Il anticipe ainsi l'évolution rapide de la gestion électronique de données constatée au niveau mondial.
