It Is Happening Again: Digital criminal justice archives as building blocks for the study of recidivism (IIHA)

Personnes :

• Dr.  MINE Benjamin - Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC)
  Partenaire financé belge
  Durée: 15/12/2020-15/5/2023
  
• Dr.  MAES Eric - Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC)
  Partenaire financé belge
  Durée: 15/12/2020-15/5/2023
  
• M.  JEUNIAUX Patrick - Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC)
  Partenaire financé belge
  Durée: 15/12/2020-15/5/2023
  

Description :

IIHA est un projet de deux ans financé par BELSPO destiné à soutenir la conservation des données de la justice afin de favoriser leur exploitation scientifique, historique et statistique. Ce projet dont l'acronyme réfère à la récidive ("It Is Happening Again") entend exploiter deux jeux de données "historiques" en provenance, d’une part, du Casier judiciaire central (base de données sur les condamnations) et, d’autre part, des établissements pénitentiaires (base de données sur la détention) en vue de développer en Belgique les connaissances sur la récidive et les carrières criminelles à travers le développement d’outils informatiques.

Le projet poursuivra quatre objectifs principaux.

1) Documenter les deux bases de données. Cette documentation indispensable, pratiquement inexistante à ce jour, permettra d’orienter les recherches reposant sur ces bases de données sur le long terme ;
2) Développer une base de données intégrée afin de permettre des analyses criminologiques sur la récidive et les carrières criminelles. Une difficulté particulière sera de créer des liens entre les deux jeux de données concernés ;
3) Mener plusieurs analyses sur la récidive et les carrières criminelles ;
4) Poursuivre l’examen de la faisabilité du développement et de l’implémentation d'un module informatique permettant de mesurer et suivre la récidive (aussi parfois dénommé ‘moniteur de la récidive’).

Les résultats de ce projet bénéficieront non seulement à la communauté scientifique, aux représentants politiques ainsi qu’aux praticiens de la justice pénale, tels que les juges, les procureurs, les avocats et le personnel pénitentiaire et de probation mais aussi plus généralement à l’ensemble de la population (e.g., étudiants, médias).

Les membres de l’équipe de recherche réaliseront leurs tâches en concertation avec les différents services du SPF Justice qui travaillent au quotidien avec les bases de données concernées.

Documentation :