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New Plant Architectural Strategies and TerrestRialisation patterns in the Early Eifelian (PASTREE)

Projet de recherche BR/132/PI/PASTREE (Action de recherche BR)

Personnes :

  • Dr.  GODEFROIT Pascal - Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB)
    Coordinateur du projet
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/10/2013-31/12/2016

Description :

DESCRIPTION DU PROJET

Contexte
Au Dévonien (19–358 Ma), au cours du processus de terrestrialisation (verdissement des continents), les végétaux ont connu d’importants changement évolutifs liés à l’adaptation au milieu terrestre. La conquête de cette nouvelle niche a entrainé une importante diversification et a amenée à l’apparition de la plupart des grands groupes que nous connaissons aujourd’hui (Lycophytes, Fougères, Plantes à graines). Au cours de ce projet nous nous sommes attachés à comprendre trois nœuds évolutifs. Pour ce faire, trois localités ont été identifiées car particulièrement riches en informations. Elles sont : le site Eifelien de Marche-en-Famenne (1), le site Dévonien supérieur de Waterloo Farm en Afrique du Sud (2) et la Précordillère argentine dans la Sierra de las Minitas (3).

Objectifs

Trois objectifs ont été poursuivis dans le cadre de ce projet. Ils sont la conséquence d’un élargissement du projet au cours de la recherche prenant avantage de nouvelles opportunités. Ces objectifs sont:
1- Une meilleure caractérisation de la transition Trimerophyte/Euphyllophyte en se basant sur de nouveaux restes fossiles d’age Eifelien collectés à Marche-en-Famenne.
2- Une meilleure caractérisation de la transition Aneurophyte/Spermatophyte basée sur du matériel nouveau de la localité néodévonienne de Waterloo Farm en Afrique du Sud.
3- Enfin l’analyse de l’évolution de la bipolarité chez les Lycopsides et les Spermatophytes à partir de matériel belge et argentin.

Conclusions

L’assemblage de Marche-en-Famenne a montré la présence d’une plante présentant une anatomie particulièrement primitive au sein des Euphyllophytes. Elle a été caractérisée et est à présent intégée dans un schéma évolutif global. Ces premières Euphyllophytes sont à la base d’un groupe plus large incluant les lignophytes et donc les plantes à graines. Ces dernières ont été étudiées au cours de ce travail au travers de deux plantes, la premières d’Afrique du Sud et la seconde de Belgique (Thorezia vezerensis). Sur base de cette étude, une proposition a été faite afin d’expliqué l’acquisition progressive de caractères tel que la cupule ou le tégument qui marque les premières spermatophytes. De plus, tant l’évolution des plantes à graines que celle des autres groupes est marquée par le développement des premières forêts. De ce fait, nous avons abordé la problématique de la bipolarité des plantes à graines. Nous mettons en évidence l’absence de ce caractère au sein des premières spermatophytes. Enfin, une approche similaire a été envisagée sur les Lycophyte permettant de mettre en évidence l’acquisition de ce caractère entre la fin du Dévonien et le début du Carbonifère