Projet de recherche CG/DD1/211 (Action de recherche CG)
Contexte
Le programme Global Change met l'accent sur les changements climatiques où le gaz à effet de serre CO2 joue un rôle important. La réduction des émissions de CO2 entraîne concrètement une économie d'énergie. Pouvoir agir sur la demande d'énergie par une conservation des ressources énergétiques et l’utilisation rationnelle de l’énergie doit être considéré comme un des volets les plus importants d'une politique préventive en matière d'énergie axée sur le développement durable. Une politique énergétique visant à réduire les émissions de CO2 sera d'autant plus efficace si elle peut agir davantage sur les facteurs déterminants de la demande d'énergie.
Le projet
Ce projet vise à établir un modèle de simulation transposant l'objectif de réduction de l'ensemble des émissions de CO2 pour la Belgique en des mesures concrètes de réduction des émissions de CO2 pour les différents groupes cibles dans leurs différents domaines d'activités en matière de l'énergie. Dans une première phase, nous nous intéresserons aux mesures possibles pour le secteur de la consommation ménagère. Dans une phase ultérieure, nous examinerons également des mesures de réduction pour des technologies génériques dans le secteur tertiaire et industriel.
Nous décrivons ces mesures au moyen de "courbes représentant les économies d'énergie" adaptées. Les courbes traditionnelles représentant les économies d'énergie sont linéaires et décrivent le potentiel technique et économique de chaque technologie séparée et font la somme de ces potentiels séparés pour en faire un potentiel général. Nous mettons au point une méthode d'analyse plus raffinée qui tient compte de tous les facteurs techniques et économiques pour l'établissement du potentiel d'instauration technique et économique des mesures de réduction des émissions de CO2. Nous nous intéressons principalement aux aspects qui ont été examinés très peu jusqu'à présent, à savoir le facteur de répartition des coûts de réalisation de l'économie d'énergie, des coûts cachés de certaines techniques et de l'interaction entre les différentes techniques.
En réalité, les économies d'énergie se présentent sous forme d'éléments distincts (répartitions) plutôt que de chiffres moyens fixes. Il s'ensuit que le coût d'économie d'énergie (CEE) forme également un composant de la répartition. Si le prix de l'énergie est inférieur à la moyenne du CEE, dans l'approche traditionnelle, le potentiel sera sous-estimé alors que le potentiel sera surestimé si le prix de l'énergie est supérieur à la moyenne CEE. Notre étude vise à définir explicitement la répartition lognormale présumée du CEE d'une mesure afin de pouvoir simuler l'instauration progressive de plusieurs mesures. Nous voulons aussi impliquer les variables socio-psychologiques dans l’analyse. Nous avons défini un coût pour surmonter les barrières d’implémentation. Ce coût nous rend dépendant des caractéristiques de groupes de consommateurs spécifiques. Ceci conduit à des fonctions de coûts marginaux des technologies économisant l’énergie non-linéaires. Nous essayerons également de tenir compte des interactions entre les différentes mesures d’économie. Nous définissons des synergies, des anergies, des opérations neutres et contraproductives pour en arriver à des courbes réelles de représentation de l'économie d'énergie. Nous obtenons ainsi une meilleure estimation du potentiel de réduction total.
Nous comparons les courbes représentant l'économie d'énergie avec les courbes représentant l'énergie produite. Cette comparaison conduit à la réduction maximale de CO2 qui peut être obtenue en utilisant une combinaison optimale de technologies de réduction des émissions de CO2
Résultats attendus
L'ensemble de ces concepts sera intégré à un modèle de simulation. Ce modèle permettra aux décideurs politiques d'évaluer plusieurs combinaisons de technologies permettant de réaliser des économies d'énergie, de mettre en place plusieurs scénarios et de définir plusieurs stratégies pour instaurer des mesures de réduction des émissions.
Partenaires
Cette étude se déroule au STEM (Studiecentrum Technologie, Energie en Milieu) en collaboration avec l'Institut Wallon. STEM est responsable de la mise en oeuvre du modèle de simulation définitif, l'Institut wallon effectue des recherches concernant les possibilités de substitution dans différents secteurs et des éventuelles barrières psychosociales qui serviront d'input au modèle.
Inventaire des techniques de substitution permettant de réduire les émissions de CO2: rapport (1)
Institut Wallon Bruxelles: SSTC, 2000 (SP0737)
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[Epuisé]
Simulatiemodel ter evaluatie van combinaties van CO2-emissie reductiemaatregelen
Brussel: DWTC, 2001 (SP0990)
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Simulatiemodel ter evaluatie van combinaties van CO2-emissie reductiemaatregelen: samenvatting
Brussel: DWTC, 2001 (SP1000)
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Simulation model for evaluating combinations of CO2 emission reduction measures: executive summary
Brussels: OSTC, 2001 (SP1001)
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