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Un test biologique in vitro rapide pour le contrôle de substances dérivées de la dioxine dans l’alimentation

Projet de recherche NP/DD/27 (Action de recherche NP)

Personnes :

  • Prof. dr.  SCHOETERS Greet - Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek (VITO)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/3/1998-28/2/2001

Description :

Les hydrocarbures polyaromatiques halogénés (PCPH) sont largement présents dans l’eau, le sol et l’air. La Belgique se trouve dans le peloton de tête des pays d’Europe occidentale en ce qui concerne la teneur en substances dérivées de la dioxine que l’on retrouve dans l’environnement. Ces substances font partie des polluants les plus toxiques d’origine antropogène. Elles sont souvent difficilement dégradables. Même si les émissions de substances dérivées de la dioxine sont réduites, ce substances persistantes resteront encore présentes longtemps. A cause de leur caractère lipophile, elles s’accumulent dans la chaîne alimentaire et elles menacent notre santé. L’alimentation constitue la voie d’absorption la plus importante de l’organisme humain. Il est dès lors particulièrement important de déterminer les concentrations de ces substances dans les graisses que nous accumulons via l’alimentation. Les HCP’s se présentent sous forme de mélanges complexes. Il est possible de déterminer les différents isomères et congénères des dioxines chlorées et bromées, des dibenzofuranes et des biphényles par voie chimico-analytique, mais ce procédé est onéreux et compliqué. C’est pourquoi le contrôle des teneurs en ces substances dans l’alimentation se fait plutôt sporadiquement.

Notre proposition est d’élaborer une méthode rapide pour dépister dans l’alimentation les substances présentant un mécanisme de toxicité équivalent à celui du 2, 3, 7, 8 tétrachlorodibenzène-p-dioxine (2, 3, 7, 8-TCDD) ; le congénère le plus toxique de la dioxine. On utilisera pour cela un système biologique d’hématocytes in vitro produisant une lumière mesurable lorsque des substances dérivées de la dioxine se combinent au récepteur intracellulaire hydrocarboné du groupe Aryl (récepteur hA). La liaison avec ce récepteur déclenche une chaîne de réactions qui provoquent la toxicité de ces substances. Le degré de toxicité est déterminé par l’affinité de liaison de ces substances au récepteur. Ce système cellulaire réagit très sensiblement, de manière quantitative et très reproductible sur les PCPH’s purs. En premier lieu, on s’efforcera de miniaturiser davantage la méthode afin de pouvoir réaliser des déterminations de manière routinière. Ensuite, on examinera pour les produits laitiers, le poisson et la charcuterie les modalités de présentation des échantillons au système biologique de mesure. Il est possible qu’il faille d’abord extraire les graisses et éventuellement ensuite isoler les HCPH’s présents dans la fraction graisseuse et ce, afin d’éviter toute interférence du signal avec la matrice alimentaire. L’exactitude et la reproductibilité de cette méthode biologique de mesure seront déterminées par l’exécution en parallèle d’analyses chimiques sur des échantillons alimentaires identiques. Finalement, on fixera une procédure standard de mesure biologique qui définira les conditions du test et qui permettra d’effectuer des mesures de routine tout en offrant les garanties de qualité requises pour le résultat de mesure. Ce système de tests biologiques doit nous permettre d’examiner rapidement un grand nombre d’échantillons quant à la présence d’HCPH’s toxiques. Les analyses chimiques pourront alors être utilisées de manière plus ciblée pour identifier, dans les échantillons, les composés chimiques qui contribuent dans une large mesure au signal de toxicité.

Dans une seconde phase, on examinera toute une série de produits laitiers, de poissons et de charcuterie provenant de différentes régions pour fixer leur teneur en équivalents-dioxine. L’échantillonnage sera effectué en concertation avec les ministères fédéraux de l’agriculture et de la santé publique. Le but poursuivi est d’avoir une meilleure image de la teneur moyenne en équivalents-dioxine, de leur répartition dans les produits alimentaires sélectionnés et l’identification des sources ponctuelles les plus importantes. Cette information est essentielle pour la consolidation d’éventuelles normes pour les HCPH’s dans l’alimentation.

La mise au point d’une méthode de mesure validée et rapide facilitera également les contrôles nécessaires pour une application réussie des normes. Une fréquence plus importante des contrôles de teneur en HCPH’s permettra également à la Belgique de mieux faire face à ses engagements internationaux en matière de réduction des matières toxiques et d’en faire la démonstration.

Documentation :

Een snelle in vitro biologische test voor controle van dioxine -achtige stoffen in voeding: eindverslag    Brussel: DWTC, 2001 (SP0819)
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Een snelle in vitro biologische test voor controle van dioxine -achtige stoffen in voeding: operanionele samenvatting    Brussel: DWTC, 2001 (SP0820)
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Een snelle in vitro biologische test voor controle van dioxine -achtige stoffen in voeding: executive summary    Brussels: OSTC, 2001 (SP0821)
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