NL FR EN
www.belgium.be

Défis physiques contemporains dans les modèles héliosphériques et astrophysiques

Projet de recherche P7/08 (Action de recherche P7)

Personnes :

  • Dr.  KEPPENS Rony - Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven)
    Coordinateur du projet
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/10/2012-30/9/2017
  • Dr.  PIERRARD Viviane - Institut royal d'Aéronomie spatiale de Belgique (IASB)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/10/2012-30/9/2017
  • Dr.  BERGHMANS David - Observatoire Royal de Belgique (ORB)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/10/2012-30/9/2017
  • Dr.  BAES Maarten - Universiteit Gent (UGent)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/10/2012-30/9/2017
  • Dr.  KNAEPEN Bernard - Université Libre de Bruxelles (ULB)
    Partenaire financé belge
    Durée: 1/10/2012-30/9/2017
  • Dr.  THEUNS Tom - Durham University (DUR)
    Partenaire financé étranger
    Durée: 1/10/2012-30/9/2017
  • Dr.  PORTEGIES ZWART Simon - Universiteit Leiden (UN-LU)
    Partenaire financé étranger
    Durée: 1/10/2012-30/9/2017

Description :

Lucius Seneca (né en 4 avant Jésus Christ) a dit `Illud praecipue impedit, quod cito nobis placemus’: «Notre plus grand handicap est d'être content de soi trop rapidement.» A plus d’un titre, cette initiative de nouveau réseau prend ces mots empreints de sagesse comme directive pour formuler un effort de recherches interdisciplinaires dépassant les expertises individuelles des partenaires. Cinq équipes de recherche belges, renforcées par deux partenaires internationaux renommés, joignent leurs forces pour étudier les défis physiques contemporains dans les modèles héliosphériques et astrophysiques. L'aspect «CHARMe» de notre réseau est d’avoir commencé par identifier les diverses faiblesses des équipes pour trouver les équipes de collègues qui comblent ces lacunes. Notre effort unifié a identifié des bases communes à travers nos disciplines qui varient de la physique solaire, magnétosphérique et héliosphérique aux curiosités galactiques ou cosmologiques. Ces bases communes se trouvent dans les approches informatiques de haute performance, dans les défis auxquels nous faisons face pour confronter modèles et observations, et dans les aspects les plus énigmatiques des processus physiques en action. Ces derniers incluent un thème commun à l'ensemble du réseau de recherches sur la turbulence et les aspects d'accélération des particules, qui jouent un rôle dans la magnétosphère, le vent solaire, les nuages moléculaires et les scénarios intergalactiques similaires. En même temps, nous unissons nos forces pour améliorer les modèles astrophysiques qui se concentrent sur des échelles très différentes, en perfectionnant les traitements de boucle radiative dynamique en contre-réaction. Un autre défi relie nos plus urgentes questions en physique des plasmas spatiaux, où la présence de constituants chargés exige d’identifier les interactions entre la physique magnétohydrodynamique globale et la physique cinétique basée sur l’espace des phases. Des comparaisons directes ainsi que des stratégies originales de couplage doivent mener à de nouvelles percées dans notre compréhension des événements de reconnexions en jeu dans l’atmosphère solaire, de l’espace interplanétaire jusqu’à l'environnement spatial de la Terre. Notre réseau se servira des observations les plus récentes apportées par l'armada unique d’instruments spatiaux surveillant notre Soleil et l’héliosphère. Il s'intégrera de même dans le consortium international des plus récents efforts développés afin de démêler les questions d'évolution de galaxie, qui sont à l’horizon grâce aux progrès des technologies de simulation et de programmation, comme le défi hydro cosmologique d'EAGLE ou la structure de couplage du code AMUSE. Ce nouveau consortium de sept équipes associées présente également une excellente opportunité de former une nouvelle génération des chercheurs. En plus d'identifier clairement doctorats communs en supervision conjointe, nous nous engageons à organiser activités de formation, ouvertes au réseau et aux étudiants internationaux de troisième cycle. Notre composition et proximité géographique, combinées avec notre curiosité physique commune, garantit de fréquentes interactions. Notre réseau inclut dans deux de nos sept noeuds de réseau, de jeunes équipes émergentes de chercheurs en voie de titularisation. Ils augmentent et toutes les équipes contribuent au CHARMe de notre réseau.