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Télédétection et système intégré de gestion et contrôle du Ministère de l'Agriculture

Projet de recherche T3/PP/15 (Action de recherche T3)

Personnes :

Description :

Problématique/contexte:

La diminution des prix suite à la réforme de la Politique agricole commune est, pour certaines cultures, compensée par un soutien financier calculé sur base des superficies.
Pour bénéficier de ces subsides, les agriculteurs doivent mettre une partie de leurs terres en jachère.

Pour mettre cette nouvelle législation en vigueur, la Ministère de l'Agriculture se trouve dans l'obligation de réaliser un système intégré de gestion et de contrôle (SIGEC), qui devrait être opérationnel en 1996.

Le nombre de demandes d'aide à traiter va croître vers un total estimé de 50.000 dossiers. Tenant compte du règlement de la Commission exigeant qu'au moins 5 % des dossiers soient contrôlés, il est clair qu'il est impossible de réaliser l'entièreté des contrôles sur le terrain. Comme il faut compter 2 dossiers contrôlés par homme et par jour, ceci ferait un total de 1.250 jours de travail à réaliser dans un court laps de temps (lorsque les cultures sont en place).

Au vu du nombre de dossier à examiner, des décisions à prendre sur leur acceptabilité et du contrôle à réaliser sur l'utilisation des parcelles agricoles durant les 5 années précédentes, il est clair qu'un système de gestion est nécessaire et qu'il doit incorporer un système d'information géographique pour lequel une composante télédétection sera développée.

Cette dernière à pour but de diminuer le nombre de contrôles de terrain tout en répondant aux normes de 5 % de dossiers vérifiés; par là-même on prévoit une diminution du temps et coût du contrôle, grâce à une certaine automatisation du traitement des données. L'intégration de la télédétection dans le SIGEC et le développement de procédures d'automatisation forment donc le but principal de ce projet pilote.

Buts spécifiques/tâches à réaliser:

- définition de l'architecture de la banque de données
- optimalisation de l'acquisition des données au niveau du producteur
- mise au point d'un schéma d'éhantillonnage
- automatisation du contrôle des limites parcellaires
- automatisation de l'indentification des cultures
- développement d'un système décisionnel au niveau de l'acceptation des dossiers.

Les responsabilités pour ces tâches sont réparties entre les trois institutions concernées.