Projet de recherche DR/08 (Action de recherche DR)
L’étude sur l’efficacité des programmes de traitement de patients présentant un double diagnostic comprend deux parties. Premièrement l’équipe de recherche examinera si les traitements résidentiels intégrés sont efficaces. Secondement l’équipe de recherche examinera si les traitements résidentiels intégrés sont plus efficaces que les traitements résidentiels non intégrés.
Les patients examinés présentent tous un diagnostic double, à savoir un problème lié aux substances et un trouble psychotique. La plupart des patients sont des jeunes hommes célibataires sans une solide instruction. Souvent, ils présentent des déficits sociales et sexuels (par exemple: Dixon et coll., 1991 ; Gearon et coll., 2001 ; Salyers et Mueser, 2001 ; Cantwell, 2003). La plupart d’entre eux sont en chômage et n’ont pas de domicile fixe (par exemple: Kavanagh et coll., 2002).
Les patients présentant un double diagnostic présentent les symptômes des patients psychotiques et les symptômes des patients intoxiqués ou dépendants. L’interaction entre les troubles psychotiques et la toxicomanie influence de manière négative l’évolution et le traitement des troubles mentaux (par exemple: Mueser et coll., 1992 ; Negrete, 2003). En comparaison avec les patients psychotiques, les patients présentant un double diagnostic ont plus de problèmes médicaux, sont plus impulsifs et violents et ont plus de déficits cognitifs (par exemple: Department of Mental Health and Human Services, 1994 ; Ries et coll., 2000 ; Gearon et coll., 2001).
D’après des chercheurs importants (par exemple: Drake et coll., 2001 ; Department of health, 2002), les patients présentant un double diagnostic doivent être traités de manière intégrative. En cas d’un traitement intégré, la psychose et la toxicomanie sont traitées ensemble par une équipe pluridisciplinaire qui est spécialisée dans une double compétence (par exemple: Polstra, 1999). Chaque traitement intégré est composé d’un ou de plusieurs modalités, comme, par exemple:
1. L’expertise des dangers pressants – le diagnostic approfondi (Todd et coll., 2002).
2. L’élargissement du champ d’intervention (but : la création de l’alliance thérapeutique – Drake et coll., 2001).
3. L’entretien motivationnel (Martino et coll., 2002).
4. L’approche individuelle et de groupe (Drake et coll., 2001).
5. Traitement médicamenteux (Dom et coll., 2000).
6. Modules de psychoéducation (Ryglewicz, 1991).
7. Traitement à longe terme (Mueser et coll., 1997).
8. Phases de traitement (Department of health, 2002).
9. Volet social (Nikkel et Coiner, 1991).
Les études sur l’efficacité (supérieure) des traitements résidentiels intégrés nous montrent les résultats suivants.
Drake et coll. (1997) ont observé que la motivation des patients qui suivent un traitement résidentiel intégré augmente. Les résultats de recherche nous montrent aussi que les patients qui suivent un traitement résidentiel intégré sont plus motivés pour terminer leur traitement que les patients qui suivent un traitement résidentiel non intégré (Herman et coll., 2000). La psychopathologie générale(1) ne change pas (DiNitto et coll., 2002) ou améliore (Burnam et coll., 1995 ; Moggi et coll., 1999a ; Moggi et coll., 2002) quand les patients suivent un traitement résidentiel intégré. D’après Blankertz et Cnaan (1994) et Moggi et coll. (1999b) les effets des traitements résidentiels intégrés sont mieux que les effets des traitements résidentiels non intégrés.
La consommation ne change pas du tout (Bartels et Drake, 1996 ; vois Drake et coll., 1998 ; Moggi et coll., 1999a ; DiNitto et coll., 2002) ou de manière positive (Ries et Ellingson, 1990 ; vois Drake et coll., 1998 ; Moggi et coll., 2002). Les patients qui suivent un traitement résidentiel intégré consomment moins d’alcool/moins de drogue que les patients qui suivent un traitement résidentiel non intégré (Blankertz et Cnaan, 1994; Drake et coll., 1997 ; Herman et coll., 2000 ; Brunette et coll., 2001). Le nombre d’hospitalisations reste invariable (Bartels et Drake, 1996 ; vois Drake et coll., 1998) ou diminue (Moggi et coll., 2002) après qu’on a suivi un traitement résidentiel intégré. Le nombre d’hospitalisations est moins grand chez les patients qui suivent un traitement résidentiel intégré que chez les patients qui suivent un traitement résidentiel non intégré (Moggi et coll., 1999b). Les patients qui suivent un traitement intégré sont moins souvent sans abri (Drake et coll., 1997 ; Moggi et coll., 1999a ; Brunette et coll., 2001 ; Moggi et coll., 2002) et ils sont plus souvent embauchés (Moggi et coll., 1999a ; 1999b).
Des résultats des recherches précités, des chercheurs important concluent d’une part que les traitements résidentiels intégrés sont efficaces et d’autre part que les traitements résidentiels intégrés sont plus efficaces que les traitement résidentiels non intégré (par exemple: Drake et coll., 1998). Ces prémisses ont été contestées par Ley et coll. (2002) qui prétendent que les recherches sont mal exécutées et non répliquées. L’équipe de recherche souligne l’importance des recherches supplémentaires(2) .
L’équipe de recherche examine le fonctionnement des patients traités au moyen d’un « observational outcome monitoring design » (el-Guebaly et coll., 1999). Chaque patient participe à quatre interviews successives. Chaque interview comprend des questions concernant les troubles psychotiques, la consommation, la volonté de changement, la qualité de vie, le fonctionnement global, le fonctionnement familial et le statut judiciaire. Le choix des variables résulte des recherches effectuées, des résultats des recherches et de la problématique des patients (par exemple: les problèmes judiciaires). Les variables seront évalués par plusieurs personnes (les patients, le personnel, la famille). Le fonctionnement professionnel des membres du personnel et le coût du traitement seront aussi examinés. L’équipe de recherche planifie une évaluation de processus.
Les traitements qui ont du succès, améliorent le fonctionnement des patients (inter-subject comparison). La comparaison entre les traitements nous montre le meilleur traitement (between-subject comparison).
(1) Les symptômes les plus examinés sont les symptômes positifs, dépressifs et anxieux.
(2) Les recherches supplémentaires sont nécessaires parce que :
a. Les recherches sur l’efficacité des traitements résidentiels intégrés ne nous montrent aucun effet thérapeutique négatif.
b. La discordance entre les résultats des recherches résulte partiellement de la discordance entre les méthodes de recherches.
c. Les résultats des recherches montrent que les traitements ambulatoires intégrés / les modalités thérapeutiques (par exemple : l’entretien motivationnel) sont efficaces (par exemple : Barrowclough et coll., 2001 ; Martino et coll., 2003).
d. La plupart des recherches ont eu lieu en Amérique. L’équipe de recherche signale que les secteurs des soins américains et les secteurs des soins européens sont de nature différente.
e. Les critères d’inclusion et d’exclusion sont souvent moins rigoureux que les nôtres.
Onderzoek naar de effectiviteit van de residentieel geïntegreerde behandeling voor patiënten met een dubbeldiagnose : eindrapport
Van Ham, Sophie - Sabbe, Bernard - De Wilde, Bieke Gent : Academia Press, 2006 (PB6175)
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Onderzoek naar de effectiviteit van behandelingsprogramma’s, specifiek voor patiënten met een dubbele diagnose : tussentijdsrapport
Brussel : Federaal Wetenschapsbeleid, 2004 (SP1394)
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Onderzoek naar de effectiviteit van behandelingsprogramma’s, specifiek voor patiënten met een dubbele diagnose : samenvatting
Brussel : Federaal Wetenschapsbeleid, 2004 (SP1395)
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Etude sur l’efficacité des programmes de traitement de patients présentant un double diagnostic : résumé
Bruxelles : Politique scientifique fédérale, 2004 (SP1396)
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Effectiveness of inpatient treatment programs for dually diagnosed patients : summary
Brussels : Federale Science Policy, 2004 (SP1397)
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