Les acteurs du spatial en Belgique
Grâce aux efforts fournis par l'Etat fédéral par le biais de BELSPO, principalement dans les activités de R&D de l'ESA, l'industrie belge occupe une place non négligeable dans le secteur spatial européen.
Entre 2015 et 2020, environ 400 entités belges (industries, universités et centres de recherche) ont conclu un contrat avec l'ESA pour des développements dans le cadre des programmes spatiaux de l'Agence. Au total, ces contrats correspondent à une somme d'environ 1 milliard d'euros. Selon une étude par IDEA Consult en 2018, le secteur spatial belge représente ainsi à peu près 6 473 équivalents temps plein (ETP).
Les piliers les plus importants du secteur spatial belge sont les suivants:
- Observation de la Terre, en particulier les observations et services liés à la surveillance de la végétation au niveau global ;
- Développement de satellites, principalement des petits satellites, comme les satellites de la famille PROBA;
- Développement de parties de fusées (lanceurs);
- Télécommunications;
- Electronique pour l'alimentation des satellites.
- Les universités belges apportent une contribution importante aux activités de l'ESA avec un Technological Readiness Level (TRL) bas. Nos centres de recherche belges ont acquis un savoir-faire reconnu dans les domaines du développement et des tests des instruments à bord des satellites.
- L'industrie spatiale belge est un des domaines à haute technologie de l'industrie belge.
- Le B.USOC est un centre d'expertise, hébergé par l'Institut royal d'Aeronomie spatiale de Belgique à Bruxelles, qui fournit un soutien technique et opérationnel aux scientifiques belges participant à des projets de recherche dans le domaine du spatial.
- L'IASB mène des recherches sur l'atmosphère terrestre, mais aussi sur d'autres corps célestes du système solaire, tels que Vénus, Mars, Jupiter et même les comètes. L'IASB étudie l'impact du Soleil, de la nature et de l'homme sur les changements atmosphériques, grâce à des modèles, des expériences, des observations au sol, dans les airs ou par satellite. Ces recherches portent sur des thèmes tels que la qualité de l'air et le climat ou sur des phénomènes atmosphériques tels que le trou d'ozone stratosphérique, les aurores et les météores.
- L'IRM propose des services météorologiques et effectue de la recherche en hydrométéorologie, climatologie et géophysique. L'IRM prévoit et annonce la météo au public et aux autorités et lance des alertes dès que le temps risque de causer des dégâts en Belgique, par exemple lors d'un orage, une vague de chaleur ou une tempête. La recherche scientifique couvre des domaines comme la couche d'ozone, le climat, les satellites et radars météorologiques, la modélisation des prévisions météorologiques…
- L'ORB est une institution scientifique de recherche qui entreprend de nombreuses activités de prestations de service public.
Les chercheurs de l'ORB étudient aussi bien la planète Terre, le Soleil, que d'autres objets de l'univers proche ou lointain.
L'astronomie, l'astrophysique, la planétologie, la géophysique, la séismologie, la géodésie spatiale et la physique solaire se rangent parmi les disciplines scientifiques de l'Observatoire.
L'ORB assure également la gestion du Planétarium situé au Heysel.